La
vie associative et locale est très importante pour le grand nord Américain, de
part l’étendue de son territoire et la distance séparant les habitants les uns
des autres. C’est dans ce contexte que David Linton met en place le premier
LETS à Vancouver. Cette expérience ne dure que deux ans et demi, pour des
problèmes de débits excessifs non compensés (certain donnent trop et ne
reçoivent pas assez, alors que d’autres reçoivent beaucoup et ne donnent que
très peu…).
Cependant l’idée est lancée et se développe au Canada et au Royaume-Uni dès
1985.
En
France, les
SEL
apparaissent en Août
1994, dans le milieu rural où
l’agriculture est menacée. Le Britannique Richard Knight présente les LETS
dans le cadre d’une rencontre du CIEPAD (Centre International d’Échanges de
Pratiques Appliquées au Développement) dans l’Hérault.
Cette conférence permet au Ariégeois de trouver quelques réponses à leurs
questions, notamment : " Comment revivifier les échanges locaux pour améliorer
le niveau de vie et lutter contre l’isolement ? ".
Le SEL ariégeois se crée et 40 personnes y adhérent immédiatement. Six mois
plus tard ce SEL comptait environ 300 adhérents ;
aujourd’hui il en compte environ 400.
Un autre SEL se crée répondant aux mêmes besoins.
L’association
SEL’IDAIRE
se met en place comme organe de coordination, au
niveau national, entre les SEL. Elle a pour vocation de faire circuler
l’information.
En
1999, plus de 1000 SEL sont recensés dans le monde, notamment au Royaume-Uni
et au Canada, en Australie et en Allemagne.
Il
convient de noter qu’en 1997, on comptait entre 20 000 et 25 000 membres de
SEL sur le territoire Français.
En
1999,
il existe
308 SEL
en France répartis sur 92
départements.
A ce jour
il en existe
plus de 1000
en France d'après Wikipédia