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Histoire des SEL

 

 

Le sigle SEL est la traduction française de LETS : c’est au Canada que le premier " Local Exchange Traiding System " voit le jour en 1983.

La vie associative et locale est très importante pour le grand nord Américain, de part l’étendue de son territoire et la distance séparant les habitants les uns des autres. C’est dans ce contexte que David Linton met en place le premier LETS à Vancouver. Cette expérience ne dure que deux ans et demi, pour des problèmes de débits excessifs non compensés (certain donnent trop et ne reçoivent pas assez, alors que d’autres reçoivent beaucoup et ne donnent que très peu…).

Cependant l’idée est lancée et se développe au Canada et au Royaume-Uni dès 1985.

En France, les SEL apparaissent en Août 1994, dans le milieu rural où l’agriculture est menacée. Le Britannique Richard Knight présente les LETS dans le cadre d’une rencontre du CIEPAD (Centre International d’Échanges de Pratiques Appliquées au Développement) dans l’Hérault.

Cette conférence permet au Ariégeois de trouver quelques réponses à leurs questions, notamment : " Comment revivifier les échanges locaux pour améliorer le niveau de vie et lutter contre l’isolement ? ".

Le SEL ariégeois se crée et 40 personnes y adhérent immédiatement. Six mois plus tard ce SEL comptait environ 300 adhérents ; aujourd’hui il en compte environ 400. Un autre SEL se crée répondant aux mêmes besoins.

L’association SELIDAIRE se met en place comme organe de coordination, au niveau national, entre les SEL. Elle a pour vocation de faire circuler l’information.

En 1999, plus de 1000 SEL sont recensés dans le monde, notamment au Royaume-Uni et au Canada, en Australie et en Allemagne.

Il convient de noter qu’en 1997, on comptait entre 20 000 et 25 000 membres de SEL sur le territoire Français.

En 1999, il existe 308 SEL  en France répartis sur 92 départements.

 

A ce jour  il en existe plus de 1000 en France d'après Wikipédia